Christophe BLANCHET
Député de la 4ᵉ circonscription du Calvados
Christophe BLANCHET
Député de la 4ᵉ circonscription du Calvados

Cantons de : Cabourg-Dozulé, Deauville-Honfleur, Hérouville Saint-Clair (uniquement la commune de Colombelles), Lisieux (une partie sans la commune de Lisieux), Ouistreham (une partie), Pont-l'Evêque-Blangy-le-Château

Carte aux anciens combattants en Algérie après 1962 : fin d’une injustice pour 50.000 anciens militaires.


La carte du combattant que le Gouvernement a décidé d'octroyer aux soldats français déployés en Algérie après l'indépendance du pays, entre 1962 et 1964, concerne potentiellement en 2019 un total de 49.819 bénéficiaires (effectifs appelés), pour un "coût budgétaire maximum de 37 millions d'euros", selon le ministère de la Défense.

 

La secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, a annoncé l'attribution à partir de 2019 de la carte du combattant aux soldats engagés en Algérie après les accords d'Évian, qui ont marqué la fin du conflit armé dans l'ancienne colonie française.

 

Tous les soldats engagés en Algérie pourront donc bénéficier de la carte du combattant, c’est la fin d’une injustice et c’est une demande anicienne que la majorité présidentielle s’apprête à satisfaire après des décennies de refus. C’était un droitlégitime revendiqué par les associations d’anciens combattants depuis 40 ans.   

 

Quelques 75.000 appelés ont été déployés en Algérie entre juillet 1962 et juillet 1964, conformément aux accords d'Evian. Ils étaient notamment stationnés sur la base navale de Mers El Kebirpar exemple et sur cette période 535 militaires sont « morts pour la France ».

 

La carte du combattant donne droit notamment à la retraite du combattant. Les nouveaux bénéficiaires pourront aussi faire appel aux services sociaux de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre, et symboliquement porter la Croix du combattant.

 

Cette décision politique forte est reflet de la reconnaissance de la nation à notre armée et à nos soldats, c’est le résultat d’un travail mémoriel entre les élu(e)s, le Gouvernement et les associations d’anciens combattants. 

 


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