Sursollicitées, surmenées, surexploitées…Les qualificatifs ne manquent pas pour décrire la situation de nos armées, auxquelles la République demande tant et accorde si peu.
Après 30 ans de laisser aller et de désinvestissement (le budget du ministère de la Défense a chuté de 20% en 25 ans, en euros constants), il devenait impératif de changer la donne.
Nos soldats doivent avoir les moyens d’emporter la décision hors de nos frontières, et d’être rémunérés dignement quand ils sont au pays.
La prochaine Loi de programmation militaire (LPM) qui sera examinée au printemps proposera un budget en augmentation, de près de 2 milliards d’euros en 2018, avec pour objectif d’atteindre 2% du PIB en 2025.
En tant que membre de la commission de la Défense, je serai extrêmement vigilant lors de l’examen de ce texte.
Nouvel Ephad du centre hospitalier de la Côte Fleurie