Abolition des privilèges des députés
Fin de la réserve parlementaire, du régime spécial de retraite, interdiction d’embaucher des membres de sa familles… Les députés ont renoncé à de nombreux avantages comme nous nous étions engagés lors de la campagne législative.
Cette loi de moralisation de la vie politique, initiée par François Bayrou, permet de retrouver la confiance des électeurs des citoyens. Après une campagne présidentielle marquée par les affaires, les députés montrent l’exemple et renoncent à un certain nombre de leurs privilèges qui n’ont plus raison d’être.
À commencer par celui de pouvoir embaucher à leur service des membres de leur famille. Une interdiction étendue aux ministres et aux exécutifs locaux. Fin également de la fameuse IRFM : cette indemnité représentative de frais de mandat de 5 373 euros mensuels étant remplacée par un nouveau dispositif de remboursement sur justificatifs. Place donc aux notes de frais.
Fin de la réserve parlementaire également, afin de mettre fin au clientélisme. Pour autant ce budget est maintenu est sera reversé aux petites communes et aux associations à travers un dispositif plus transparent et plus objectif.
Toujours dans cette optique de combler le fossé creusé entre les élus et les citoyens, le régime spécial de retraite des parlementaires a été supprimé, conformément à la promesse faite par le candidat Emmanuel Macron. Il est désormais aligné sur celui de la fonction publique. Par ailleurs, le dispositif chômage sera, lui, aligné sur le régime de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE), qui prévoit le versement de 57% du salaire journalier pendant 24 à 36 mois.
Fin des avantages de transports dont bénéficiaient certains anciens parlementaires – y compris leurs conjoints -. Des avantages qui pouvaient aller jusqu’à la gratuité sur le réseau SNCF pour ceux ayant siégé plus de 18 ans. Une mesure qui devrait générer 800 000 euros d’économies.
Si nous voulons regagner la confiance des Français nous devons être exemplaire, démontrer que la politique n’est pas un métier mais une mission, et être au service des citoyens et non au service de ses ambitions personnelles.